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LES NAVIGATEURS FRANÇAIS.


On trouva le crâne d’un homme. (Page 250.)


embarquer tout d’abord les matelots chargés de paquets, puis, traçant une ligne par terre, il fit comprendre que le premier qui la franchirait serait immédiatement passé par les armes. Ordre fut alors donné de s’asseoir, et ce fut un spectacle imposant que celui de ce millier de naturels obéissant sans résister, malgré leur désir de se précipiter sur une proie qu’ils voyaient leur échapper !

Crozet s’embarqua le dernier. Il n’eut pas plus tôt mis le pied dans la chaloupe, que le cri de guerre retentit, les javelots et les pierres furent lancés de toutes parts. Aux démonstrations menaçantes avaient succédé les hostilités, et les sauvages entraient dans l’eau pour mieux ajuster leurs adversaires. Crozet se