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SECOND VOYAGE DU CAPITAINE COOK.


Un insulaire qui passait sa journée à se faire gaver. (Page 163.)

Une foule de pirogues entouraient les navires, et des fruits de toute espèce étaient échangés pour quelques grains de verre. Cependant, les indigènes n’apportaient ni volailles ni cochons. Ceux qu’on apercevait autour des cases appartenaient au roi, et ils n’avaient pas la permission de les vendre. Beaucoup de Taïtiens demandaient des nouvelles de Banks et des autres compagnons de Cook à son premier voyage. Quelques-uns s’informèrent aussi de Tupia ; mais ils ne parlèrent plus de lui, dès qu’ils eurent appris les circonstances de sa mort.

Le lendemain, les deux bâtiments mouillaient dans la rade d’Oaiti-Piha, à deux encâblures du rivage, et furent encombrés de visiteurs et de marchands.