sur la poitrine, ressemblaient aux bandoulières des soldats, et ils portaient, aux
cuisses et aux jambes, des raies de même nuance qu’on aurait prises à distance
pour des jarretières, s’ils n’eussent été complètement nus.
Un peu plus loin, les Anglais essayèrent encore de débarquer. Mais deux naturels qu’on avait d’abord essayé d’apprivoiser en leur jetant des clous, de la verroterie et d’autres bagatelles, se livrèrent à des démonstrations si menaçantes, qu’on se vit obligé de tirer un coup de fusil au-dessus de leur tête. La détonation les frappa tout d’abord de stupeur ; mais, dès qu’ils ne se sentirent pas blessés, ils commencèrent les hostilités, en lançant des pierres et des javelots. Un coup de fusil, chargé à plomb, fut alors tiré dans les jambes du plus âgé. Le pauvre