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PREMIER VOYAGE DU CAPITAINE COOK.
Un « i-pah. » (Fac-similé. Gravure ancienne.) (Page 119.)
nuelles de ces climats glacés, sans armes, sans industrie qui leur permette de
fabriquer les ustensiles les plus nécessaires, ils mènent une vie misérable, et
ne peuvent qu’à grand’peine pourvoir à leur existence. Cependant, de tous
les objets d’échange qu’on leur offrit, ce furent ceux qui pouvaient leur être
le moins utiles qu’ils préférèrent. Ils acceptèrent avec empressement les bracelets
et les colliers, en laissant de côté les haches, les couteaux et les hameçons.
Insensibles au bien-être qui nous est si précieux, le superflu était pour
eux le nécessaire.
Cook n’eut qu’à s’applaudir d’avoir suivi cette roule. En effet, il ne mit que trente jours à doubler la Terre de Feu, depuis l’entrée du détroit de Lemaire,