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les tribulations d’un chinois en chine

C’était la contrée du « lœss. » (Page 94.)

formé sur ses pas. À pied cette fois, à pied ! il remonta les berges du fleuve jaune, et il alla ainsi jusqu’au moment où ses compagnons et lui tombèrent d’épuisement dans un petit bourg, où son incognito devait lui garantir quelques heures de tranquillité.

Soun, absolument déconfit, n’osait plus dire un seul mot. À son tour, avec cette ridicule petite queue de rat qui lui restait, il était l’objet des plaisanteries les plus désagréables ! Les gamins couraient après lui et l’apostrophaient de mille clameurs saugrenues.

Aussi avait-il hâte d’arriver ! Mais arriver où ? Puisque son maître — ainsi