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les indes-noires.

L’ingénieur regardait autour de lui d’un œil attristé. (Page 23.)


— Cela n’est plus à craindre, monsieur Starr. Mais aussi, les houillères s’épuiseront, sans doute, plus rapidement que ne l’établissent les statistiques !

— Cela arrivera, Harry, et, suivant moi, l’Angleterre a peut-être tort d’échanger son combustible contre l’or des autres nations !

— En effet, répondit Harry.

— Je sais bien, ajouta l’ingénieur, que ni l’hydraulique, ni l’électricité n’ont encore dit leur dernier mot, et qu’on utilisera plus complètement un jour ces deux forces. Mais n’importe ! La houille est d’un emploi très pratique et se prête facilement aux divers besoins de l’industrie ! Malheureusement, les hommes ne peuvent la produire à volonté ! Si les forêts extérieures repoussent incessam-