parages de la Nouvelle-Zélande. Les dangers qui venaient des hommes ont été conjurés. Seuls, ceux de la mer subsistent, et encore sont-ils moindres, grâce aux travaux hydrographiques et à l’établissement du gigantesque phare que porte un roc isolé en avant de la baie Nicholson, au fond de laquelle apparaît Wellington.
C’est en 1849, au mois de janvier, que la New-Zélande Land Company envoya l’Aurora déposer les premiers colons sur le littoral de ces terres lointaines. La population des deux îles ne compte pas moins de huit cent mille habitants, et Wellington, capitale de la colonie, en possède une trentaine de mille pour sa part.
La ville est agréablement située, régulièrement construite, rues larges et proprement entretenues. La plupart des maisons sont bâties en bois, par crainte des tremblements de terre, fréquents dans la province méridionale, même les édifices publiques, entre autres le palais du gouvernement, au milieu de son joli parc, et la cathédrale, que son caractère religieux ne met point à l’abri des cataclysmes terrestres. Cette cité, moins importante, moins industrielle, moins commerçante que deux ou trois de ses rivales en Nouvelle-Zélande, les égalera sans doute quelque jour