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Glenarvan et ses compagnons arrivèrent dans le pah. (Page 522.)


« harakeké » des indigènes. Rien n’est à dédaigner dans cette utile plante. Sa fleur fournit une sorte de miel excellent ; sa tige produit une substance gommeuse, qui remplace la cire ou l’amidon ; sa feuille, plus complaisante encore, se prête à de nombreuses transformations : fraîche, elle sert de papier ; desséchée, elle fait un excellent amadou ; découpée, elle se change en cordes, câbles et filets ; divisée en filaments et teillée, elle devient couverture ou manteau, natte ou pagne, et, teinte en rouge ou en noir, elle vêtit les plus élégants Maoris.

Aussi, ce précieux phormium se trouve-t-il partout dans les deux îles, aux bords de la mer comme au long des fleuves et sur la rive des lacs. Ici,