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du capitaine grant.

Le fleuve coulait entre des sources chaudes. (Page 517.)


que la mobilité de son caractère emportait volontiers d’un extrême à l’autre, avait repris tout espoir. Il se disait que les Maoris leur épargnaient la peine de se rendre aux postes anglais, et que c’était autant de gagné. Donc, tout résigné à son sort, il suivait sur sa carte le cours du Waikato à travers les plaines et les vallées de la province. Lady Helena et Mary Grant, comprimant leurs terreurs, s’entretenaient à voix basse avec Glenarvan, et le plus habile physionomiste n’eût pas surpris sur leurs visages les angoisses de leur cœur.

Le Waikato est le fleuve national de la Nouvelle-Zélande. Les Maoris en sont fiers et jaloux, comme les Allemands du Rhin et les Slaves du Danube.