Page:Verne - Les Enfants du capitaine Grant.djvu/401

Cette page a été validée par deux contributeurs.
Le major disparut sous les hautes herbes. (Page 394.)


haité le bonsoir à leurs compagnons, regagnèrent la couchette accoutumée. Quant aux hommes, les uns se glissèrent sous la tente ; les autres, par goût, s’étendirent sur une herbe épaisse au pied des arbres, ce qui est sans inconvénient dans ces pays salubres.

Peu à peu, chacun s’endormit d’un lourd sommeil. L’obscurité redoublait sous un rideau de gros nuages qui envahissaient le ciel. Il n’y avait pas un souffle de vent dans l’atmosphère. Le silence de la nuit n’était interrompu que par les hululements du « morepork, » qui donnait la tierce mineure avec une surprenante justesse comme les tristes coucous d’Europe.