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Bientôt le navire fit côte. (Page 280.)


comme de grandes ruches, des vergers aux fraîches clôtures, un beau jardin digne d’Horace, où l’agréable se mêlait à l’utile, puis des hangars, des communs sagement distribués, enfin une habitation simple et confortable, que le joyeux moulin dominait avec son pignon aigu et caressait de l’ombre mobile de ses grandes ailes.

En ce moment, un homme d’une cinquantaine d’années, d’une physionomie prévenante, sortit de la maison principale, aux aboiements de quatre grands chiens qui annonçaient la venue des étrangers. Cinq beaux et forts garçons, ses fils, le suivirent avec leur mère, une grande et robuste femme. On ne pouvait s’y méprendre : cet homme, entouré de sa