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La chasse aux flamants. (Page 156.)


Le moment de partir était arrivé.

« En route, » dit l’Indien.

Glenarvan ne répondit pas, mais il sauta sur le cheval de Robert. Bientôt les deux cavaliers galopaient vers l’ouest, remontant la ligne droite dont leurs compagnons ne devaient pas s’écarter.

Pendant une heure, ils allèrent ainsi à une vitesse prodigieuse, cherchant Robert des yeux, craignant à chaque pas de rencontrer son cadavre ensanglanté. Glenarvan déchirait les flancs de son cheval sous l’éperon. Enfin des coups de fusil se firent entendre, des détonations régulièrement espacées, comme un signal de reconnaissance.