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le bouclier de partick.

une solution à cette difficulté, quand, tout à coup, il tressaillit d’espoir.

Il arrivait alors à la lisière du petit bois. La pleine lumière étincelait entre les troncs, au delà des derniers arbres. À l’abri de l’un d’eux, un des tirailleurs de la troupe canadienne s’activait à la défense. Un genou à terre, il chargeait sa carabine, visait, tirait, puis rechargeait sans prendre une minute de répit, si absorbé qu’il n’avait pas entendu Hunter arriver à moins de dix pas derrière lui.

Celui-ci étouffa une exclamation de triomphe, en reconnaissant que ce tireur acharné était une femme, et que cette femme n’était autre que la jeune passagère du Foot Ball.

Il rassembla son cheval, puis, lui enfonçant ses éperons dans le ventre, il l’enleva d’un énergique effort, tandis qu’il se laissait lui-même glisser sur la droite de la selle, le corps en porte-à-faux, la main rasant le sol, à la mode des cow-boys du Far-West.

Il était près de Jane Edgerton que celle-ci ne se doutait pas encore de sa présence. Au passage, son bras étreignit la taille de la jeune fille, qui fut soulevée comme une plume et jetée en travers de la selle. Puis Hunter continua sa course éperdue, protégé désormais contre les balles par l’otage qu’il emportait.

En se sentant saisir, Jane Edgerton avait poussé un grand cri, qui eut pour résultat immédiat de faire cesser le feu de part et d’autre. Des visages inquiets ou curieux se montrèrent entre les arbres et au-dessus de l’épaulement, tandis que, lancé au triple galop, Hunter jaillissait hors du bois et s’engageait dans l’espace découvert qu’il redoutait si fort quelques instants auparavant.

Personne dans les deux camps ne comprit rien à ce qui arrivait. Les Américains élevèrent le buste tout entier au-dessus de l’amas de terre qui les protégeait, puis, en voyant leur chef