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nant alors qu’ils cherchaient à s’enfuir, il s’offrit à leur servir de guide.

Ce fut heureux, car aucun d’eux n’aurait pu retrouver le chemin de l’escalier.

Mais, lorsqu’ils arrivèrent en cet endroit, quel fut leur désappointement !

L’entrée était gardée par Raggi et une douzaine de guerriers.

Forcer le passage, à quatre, serait-ce possible avec espoir de succès ?…

Max Huber crut le moment venu d’utiliser sa carabine.

Raggi et deux autres venaient de se jeter sur lui…

Max Huber, reculant de quelques pas, fit feu sur le groupe.

Raggi, atteint en pleine poitrine, tomba raide mort.

Assurément, les Wagddis ne connaissaient ni l’usage des armes à feu ni leurs effets. La détonation et la chute de Raggi leur causèrent une épouvante dont on ne saurait donner une idée. Le tonnerre foudroyant la place pendant la cérémonie de ce jour les eût moins terrifiés. Cette douzaine de guerriers se dispersa, les uns rentrant dans le village, les autres dégringolant l’escalier avec une prestesse de quadrumanes.

Le chemin devint libre en un instant.

« En bas !… » cria Khamis.