moins le surlendemain, très peu les jours suivants, et on ne remarqua jamais personne qui eût l’air de concourir pour le grand prix du match Hypperbone.
Ce qu’il y avait à faire, et ce que firent des gens appâtés par le côté mystérieux de cet X K Z, et désireux de risquer sur lui de grosses sommes, c’était d’interroger maître Tornbrock à ce sujet. Aussi était-il accablé de questions sur ce personnage.
« Vous devez savoir à quoi vous en tenir sur cet X K Z !… lui disait-on.
— En aucune façon, répondait-il.
— Mais vous le connaissez ?…
— Je ne le connais pas, et je le connaîtrais, que je n’aurais probablement pas le droit de trahir son incognito.
— Mais vous devez savoir où il réside… s’il a son domicile à Chicago ou ailleurs, puisque vous lui avez envoyé le résultat du coup de dés ?…
— Je ne lui ai rien envoyé. Ou il l’a appris par les journaux et les affiches, ou il l’a entendu proclamer dans la salle de l’Auditorium…
— Mais il faudra bien que vous lui expédiiez un télégramme pour l’informer du point qu’amèneront les dés au tirage du 27 de ce mois qui le concerne ?…
— Je le lui expédierai, sans aucun doute.
— Mais où ?…
— Où il sera, c’est-à-dire où il devra être… à Milwaukee… Wisconsin.
— Mais à quelle adresse ?…
— Poste restante, aux initiales X K Z…
— Mais s’il n’est pas là ?…
— S’il n’est pas là, tant pis pour lui, et il sera déchu de tout droit ! »
On le voit, aux « mais » des questionneurs, maître Tornbrock faisait toujours la même réponse : il ne savait rien et ne pouvait rien dire.
Il arriva donc que l’intérêt, si vivement excité d’abord par l’homme du codicille, finit par s’atténuer, et on laissa à l’avenir le soin d’éta-