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LE SUPERBE ORÉNOQUE.

qui leur donna des lettres pour les commissaires des principales bourgades de l’amont, puis les embrassements de M. Mirabal qui pressa Jean sur son cœur, Jacques Helloch et Germain Paterne, Jean et le sergent Martial s’embarquèrent à bord de leurs pirogues.

La population avait voulu assister au départ. Des vivats saluèrent les deux falcas, lorsqu’elles se détachèrent de la rive gauche du fleuve. Dès qu’elles eurent contourné les rochers, qui se dressent au confluent où s’entremêlent les eaux de l’Atabapo et du Guaviare, elles gagnèrent l’Orénoque et disparurent en remontant dans la direction de l’est.