sence, et Marc, d’une voix tremblante, murmura ces paroles auxquelles elle ne devait rien comprendre :
« Myra… ma chère Myra !… Oui !… C’est bien toi… Je te sens là… près de moi !… Oh ! je t’en supplie, ma bien aimée, ne me quitte plus !…
— Mon cher Marc… Cet air bouleversé… Tous… vous m’effrayez… Mon père… réponds-moi !… Il y a donc un malheur ici ?…
Marc sentit qu’elle se levait. Il la retint doucement.
— Non, dit-il, rassure-toi. Aucun malheur n’est arrivé, mais parle, Myra, parle encore !… Que j’entende ta voix… toi… toi… ma femme… ma bien-aimée Myra !… »
Oui, cette scène, nous l’avons vue, ces paroles, nous les avons entendues. Et nous restions là, les yeux fixes, immobiles, retenant le souffle, terrifiés par cette pensée que celui-là seul qui aurait pu nous rendre Myra sous sa forme visible était mort en emportant son secret !