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LE SECRET DE WILHELM STORITZ.

Le chef de police était visiblement préoccupé. Je trouvai que ce n’était pas sans motif, après ce que nous avions entendu la veille.

Je fus de retour à l’hôtel Roderich vers sept heures, et je m’assurai que tout était prêt.

À huit heures, arrivèrent les berlines. Dans l’une prendraient place M. et Mme Roderich avec leur fille. Marc et moi, nous monterions dans la seconde, qui sortirait de la ville par un chemin différent, afin de ne point éveiller l’attention.

C’est alors que se produisit le plus imprévu, hélas ! le plus terrible des coups de théâtre.

Les voitures nous attendaient, La première stationnait devant la porte principale, l’autre devant la petite porte, au bout du jardin. Le docteur et mon frère montèrent auprès de Myra pour la transporter dans l’une des berlines.

Frappés d’épouvante, ils s’arrêtèrent sur le seuil. Le lit était vide. Myra avait disparu !