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le pays des fourrures.

Plusieurs centaines de ces oiseaux… (p. 87.)

pagnie pourrait facilement remplir ses magasins, et le personnel du fort ne laisserait pas vides ses offices. Mais ces deux conditions ne suffisaient pas pour assurer l’avenir de la factorerie. On ne pouvait s’établir dans un pays si haut en latitude, s’il ne fournissait pas, et abondamment, le combustible nécessaire pour combattre la rigueur des hivers arctiques.

Très heureusement, le littoral était boisé. Les collines, qui s’étageaient en arrière de la côte, se montraient couronnées d’arbres verts, parmi lesquels le pin dominait. C’étaient d’importantes agglomérations de ces essences résineuses, auxquelles on pouvait donner, en certains endroits, le nom de forêts. Quelquefois aussi, par groupes isolés, Jasper Hobson remarqua