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aventures de kalumah.

Les lames couvraient en grand son kayak… (p. 290).

par le lieutenant Hobson, qui jeta ses fauves lueurs jusqu’au littoral américain, dont il ne se savait pas si près !

Mais tout s’éteignit bientôt. L’accalmie dura à peine quelques minutes, et l’effroyable bourrasque, sautant au sud-est, reprit avec une nouvelle violence.

Kalumah comprit que « sa proie » — c’est ainsi qu’elle l’appelait, — que sa proie allait lui échapper, que l’île n’atterrirait pas ! Elle la voyait, cette île, elle la sentait s’éloigner dans la nuit et reprendre le chemin de la haute mer.

Ce fut un moment terrible pour la jeune indigène. Elle se dit qu’il