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l’éclipse du 18 juillet 1860.

Chacun put suivre les progrès du phénomène. (p.200).

appelaient leurs petits, qui se réfugiaient sous leurs ailes. Pour tous ces animaux, la nuit allait venir, et c’était l’heure du sommeil.

À onze heures, les deux tiers du soleil étaient couverts. Les objets avaient pris une teinte de rouge vineux. Une demi-obscurité régnait alors, et elle devait être à peu près complète pendant les quatre minutes que durerait l’occultation totale.

Mais déjà quelques planètes, Mercure, Vénus, apparaissaient, ainsi que certaines constellations, la Chèvre, et du Taureau, et d’Orion. Les ténèbres s’accroissaient de minute en minute.

Thomas Black, l’œil à l’oculaire de sa lunette, immobile, silencieux,