Page:Verne - Le Pays des fourrures.djvu/139

Cette page a été validée par deux contributeurs.
129
DEUX COUPS DE FEU.

« Et à moi ! » répondit un étranger… (p. 132.)

— Non, madame, reprit le lieutenant Hobson, mais en ce moment les ouvriers se reposent et dorment, car ces animaux ne travaillent que la nuit, et c’est dans leurs terriers que nous allons les surprendre ! »

Et, en effet, la capture de ces rongeurs ne présenta aucune difficulté. Une centaine furent saisis dans l’espace d’une heure, et parmi eux on en comptait quelques-uns d’une grande valeur commerciale, attendu que leur fourrure était absolument noire. Les autres présentaient un pelage soyeux, long, luisant, mais d’une nuance rouge mêlée de marron, et sous ce pelage un duvet fin, serré et gris d’argent. Les chasseurs revinrent au fort très satisfaits du résultat de leur chasse. Les peaux de castor furent emmagasinées et enregistrées