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quelques excursions.

Pendant des heures entières ils restaient assis… (Page 115.)

Pendant tout ce mois d’août, ces expéditions furent très fructueuses, et le grenier aux provisions se remplit à vue d’œil. Il faut dire que Marbre et Sabine n’ignoraient aucune des ruses qu’il convient d’employer sur ces territoires, particulièrement avec les rennes, dont la défiance est extrême. Aussi quelle patience ils mettaient à prendre le vent pour échapper au subtil odorat de ces animaux ! Parfois, ils les attiraient en agitant au-dessus des buissons de bouleaux nains quelque magnifique andouiller, trophée des chasses précédentes, et ces rennes, — ou plutôt ces « caribous », pour leur restituer leur nom indien, — trompés par l’apparence, s’approchaient à portée des chasseurs, qui ne