Page:Verne - Le Chemin de France, Hetzel, 1887.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Les malheureuses bêtes disparurent dans l’abîme. (Page 124.)


croupe, je les laissai paître en liberté, mon intention étant de veiller sur eux pendant la nuit.

J’engageai M. de Lauranay, Mlle Marthe et ma sœur à reprendre leurs places dans la berline, où ils pourraient au moins reposer à l’abri. Il faisait une petite pluie, une tombée de bruine assez glaciale, car le pays atteignait déjà une certaine hauteur.

M. de Lauranay m’offrit de passer la nuit avec moi. Je refusai.