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journal du passager j.-r. kazallon.

fatigues et à la faim furent sauvés. C’est un fait trop connu dans les annales de la marine pour qu’il ne me revienne pas en ce moment à l’esprit ! Eh bien, il n’y a aucune raison pour que les survivants du Chancellor ne soient pas aussi heureux que ceux de la Junon. »

Seul, un vieux marin… (Page 84.)

Peut-être y aurait-il bien des choses à répondre à Robert Kurtis, mais ce qui ressort de cette conversation, c’est que notre capitaine n’a pas perdu tout espoir.

Cependant, puisque les conditions d’équilibre peuvent être à chaque instant rompues, il faut, plus tôt que plus tard, abandonner le Chancellor. Aussi, est-il décidé que demain, dès que le charpentier aura achevé le radeau, on s’y embarquera.