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journal du passager j.-r. kazallon.

Une longue langue de flamme… (Page 39.)

— C’est mon avis, répond tranquillement l’ingénieur.

— C’est aussi le mien, ai-je répliqué. Mais, monsieur Kurtis, ne tenez-vous pas compte de cette circonstance que trente livres d’une substance explosive sont enfermées à fond de cale ?

— Non, monsieur Kazallon, répond Robert Kurtis, ce n’est qu’un détail, je n’en tiens aucun compte ! Et pourquoi m’en préoccuperais-je ? Puis-je aller rechercher cette substance au milieu d’une cargaison en feu, et dans une cale où nous ne devons pas permettre à l’air de s’introduire ? Non ! Je n’y veux même pas songer ! Avant que la phrase que je prononce soit achevée, ce picrate peut-il avoir produit son effet ? Oui. Donc, ou le feu l’atteindra, ou il ne l’at-