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martin paz.

« Si mon fils manque à ses frères… (Page 213.)

« À moi ! » cria Martin Paz, et, quelques dévoués compagnons se joignant à lui, il put se faire jour à travers les soldats.

Cette fuite eut toutes les conséquences d’une trahison. Les Indiens se crurent abandonnés par leur chef. Manangani essaya vainement de les ramener au combat. Une épaisse fusillade les enveloppa. Dès lors il ne fut plus possible de les rallier. La confusion fut à son comble et la déroute complète. Les flammes qui s’élevaient de certains quartiers attirèrent quelques fuyards au pillage ; mais les soldats les poursuivirent l’épée dans les reins, et ils en tuèrent un grand nombre.

Pendant ce temps, Martin Paz avait gagné la maison de don Végal, qui était le théâtre d’une lutte acharnée, dirigée par le Sambo lui-même. Le vieil Indien