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le passage de la betwa.

des jets de vapeur. Il y en avait sur les toits arrondis de nos pagodes, les uns accroupis, les autres debout, ceux-ci arcboutés sur leurs pattes, ceux-là pendus par la queue, même sous la vérandah des balcons, Mais Steam-House se maintenait dans sa ligne de flottaison, grâce à l’heureuse disposition de ses boîtes à air, et il n’y avait rien à redouter de cet excès de poids.

Le capitaine Hod et Fox étaient émerveillés, — le brosseur surtout. Pour un peu, il eût fait les honneurs de Steam-House à cette troupe grimaçante et sans gêne. Il parlait à ces Langours, il leur serrait la main, il les saluait du chapeau. Il aurait volontiers épuisé toutes les sucreries de l’office, si monsieur Parazard, formalisé de se trouver dans une société pareille, n’y eût mis bon ordre.

Cependant, le Géant d’Acier travaillait rudement de ses quatre pattes, qui battaient l’eau et fonctionnaient comme de larges pagaies. Tout en dérivant, il suivait la ligne oblique par laquelle nous devions gagner le point d’atterrissement.

Une demi-heure après, il l’avait atteint ; mais, à peine eut-il accosté la rive, que toute la troupe de ces clowns quadrumanes sauta sur la berge et disparut avec force gambades.

« Ils auraient bien pu dire merci ! » s’écria Fox, mécontent du sans-façon de ces compagnons de passage.

Un éclat de rire lui répondit. C’était tout ce que méritait l’observation du brosseur.

CHAPITRE VIII

hod contre banks.


La Betwa était franchie. Cent kilomètres nous séparaient déjà de la station d’Etawah.

Quatre jours s’écoulèrent sans incidents, — pas même des incidents de chasse. Les fauves étaient peu nombreux dans cette partie du royaume de Scindia.