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la maison à vapeur.

C’était un homme de haute taille. (Page 3.)

rains vagues, dont la lisière formait l’une des rives de la Doudhma. C’était comme une sorte de désert, à la limite de la ville. Quelques attardés le franchissaient encore, non sans hâte, et rentraient dans les zones plus fréquentées. Le bruit des derniers pas se fit bientôt entendre ; mais l’Indou ne s’aperçut pas qu’il était seul à longer le bord de la rivière.

Le faquir le suivait toujours et choisissait les parties obscures du terrain, soit à l’abri des arbres, soit en frôlant les sombres murailles d’habitations en ruines semées çà et là.

La précaution n’était pas inutile. La lune venait de se lever et jetait