et tous les instruments nécessaires à la manœuvre, avait dérivé jusqu’au bas de la berge où l’attendaient les embarcations.
On sait en quoi consiste cet appareil du scaphandre, qui permet de descendre sous les eaux, d’y rester un certain temps, sans que le fonctionnement des poumons soit gêné en aucune façon. Le plongeur revêt un imperméable vêtement de caoutchouc, dont les pieds sont terminés par des semelles de plomb, qui assurent la verticalité de sa position dans le milieu liquide. Au collet du vêtement, à la hauteur du cou, est adapté un collier de cuivre, sur lequel vient se visser une boule en métal, dont la paroi antérieure est formée d’une vitre. C’est dans cette boule qu’est enfermée la tête du plongeur, et elle peut s’y mouvoir à l’aise. À cette boule se rattachent deux tuyaux : l’un sert à la sortie de l’air expiré, qui est devenu impropre au jeu des poumons ; l’autre est en communication avec une pompe manœuvrée sur le radeau, qui envoie un air nouveau pour les besoins de la respiration. Lorsque le plongeur doit travailler sur place, le radeau demeure immobile au-dessus de lui ; lorsque le plongeur doit aller et venir sur le fond du lit, le radeau suit ses mouvements ou il suit ceux du radeau, suivant ce qui est convenu entre lui et l’équipe.