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DE ROTTERDAM À COPENHAGUE.

vegiennes, navires de commerce qui entrent à pleine voile ou se mettent à la traîne de petits remorqueurs de grande force, malles dont la cloche annonce le départ à toute heure du jour ou de nuit, il y a là une activité bien faite pour émerveiller les regards.

Je n’entreprendrai pas de décrire les musées de Copenhague, pas plus que je n’ai décrit ceux de Rotterdam, d’Amsterdam et de la Haye. D’autres l’ont fait, qui avaient plus que moi qualité pour le faire. Il faudrait une plume plus savante que la mienne pour révéler au lecteur les merveilles contenues dans le musée ethnographique, collection unique au monde de curiosités chinoises, japonaises, américaines, indiennes et groenlandaises, dans le Musée des Antiquités du Nord, dans celui de Rosenborg, qui reprend l’histoire des bijoux, des armes, des meubles, des tapisseries, où le premier l’a laissée, et dans celui de Thorwaldsen, vaste monument funéraire d’architecture étrusque, où se trouvent réunies toutes les œuvres du grand sculpteur danois dont il porte le nom.

Dans cette relation rapide, je n’ai voulu mettre, en lumière que les points peu connus, et plus principalement Wilhelmshaven, le canal de l’Eider et la baie de Kiel.

Je me bornerai à ajouter que, pendant notre visite