bateaux à vapeur, chargés de touristes, musique en tête. Mais, depuis Rendsburg jusqu’à Kiel, il devient, sauf en quelques endroits, d’une étroitesse excessive. Cela rend les tournants beaucoup plus difficiles, et on ne peut mouvoir le yacht qu’en portant une amarre à terre, afin d’abattre rapidement. L’action du gouvernail ne suffit pas, et les navires un peu longs éprouvent dans ces coudes brusques de grandes difficultés ; aussi le gouvernement songe-t-il à faire un canal direct à grande section, qui admettrait les bâtiments de toutes dimensions, y compris les vaisseaux de guerre. Les deux ports militaires de Wilhelmshaven et de Kiel seraient mis ainsi en communication l’un avec l’autre et pourraient se prêter un mutuel appui.
VIII
Et Thomas Pearkop ? me demandera-t-on, que devenait cet excellent Thomas Pearkop ? L’avions-nous gardé à bord du Saint-Michel ? Et, en cas de réponse affirmative, que pouvait-il bien y faire,