Page:Verne - La Jangada, 1881, t2.djvu/199

Cette page a été validée par deux contributeurs.

192
LA JANGADA




XVIII

FRAGOSO



Ainsi donc l’ordre était arrivé, et, comme le juge Jarriquez le prévoyait, c’était un ordre qui portait exécution immédiate de la sentence prononcée contre Joam Dacosta. Aucune preuve n’avait pu être produite. La justice devait avoir son cours.

C’était le lendemain même, 31 août, à neuf heures du matin, que le condamné devait périr par le gibet. La peine de mort, au Brésil, est le plus généralement commuée, à moins qu’il s’agisse de l’appliquer aux noirs ; mais, cette fois, elle allait frapper un blanc.

Telles sont les dispositions pénales en matière de crimes relatifs à l’arrayal diamantin, pour lesquels, dans un intérêt public, la loi n’a voulu admettre aucun recours en grâce.