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DISPOSITIONS PRISES.




XVI

dispositions prises



Le lendemain, 30 août, Benito et Manoel se concertaient. Ils avaient compris la pensée que le juge n’avait pas voulu formuler en leur présence. Ils cherchaient maintenant les moyens de faire évader le condamné que menaçait le dernier supplice.

Il n’y avait pas autre chose à faire.

En effet, il n’était que trop certain que, pour les autorités de Rio-de-Janeiro, le document, indéchiffré, n’offrirait aucune valeur, qu’il serait lettre morte, que le premier jugement qui avait déclaré Joam Dacosta coupable de l’attentat de Tijuco ne serait pas réformé, et que l’ordre d’exécution arriverait inévitablement, puisque, dans l’espèce, aucune commutation de peine n’était possible.

Donc, encore une fois, Joam Dacosta ne devait