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LA JANGADA

correspondantes en remontant la série alphabétique.

« Ce n’est pas encore cela ! s’écria le juge Jarriquez. Essayons d’un autre nombre ! »

Et il se demanda si, à défaut de ce premier millésime, l’auteur du document n’aurait pas plutôt choisi le millésime de l’année dans laquelle le crime avait été commis.

Or, c’était en 1826.

Donc, procédant comme dessus, il obtint la formule :

1826 1826 1826
phyj slyd dqfd

ce qui lui donna :

o.vd rdv. rdv.

Même série insignifiante, ne présentant aucun sens, plusieurs lettres manquant toujours comme dans la formule précédente, et pour des raisons semblables.

« Damné nombre ! s’écria le magistrat. Il faut encore renoncer à celui-ci ! À un autre ! Ce gueux aurait-il donc choisi le nombre de contos représentant le produit du vol ? »

Or, la valeur des diamants volés avait été estimée à la somme de huit cent trente-quatre contos[1].

  1. Environ 2,500,000 francs