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LE DOCUMENT.

de le remettre sous les yeux du lecteur, afin de montrer comment un analyste allait employer ses facultés à la découverte de la vérité.

«Phyjslyddqfdzxgasgzzqqehxgkxfndrx
ujugiocytdxvksbxhhuypohdvyrymhuhpuydk
joxphetozsletnpmvffovpdpajxkyynojyggaym
eqynfuqlnmvlyfgsuzmqizllbqgyugsqeubvnr
credgruzblrmxyuhqhpzdrrgcrokepqxufivvr
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Tout d’abord, le juge Jarriquez observa que les lignes du document n’avaient été divisées ni par mots, ni même par phrases, et que la ponctuation y manquait. Cette circonstance ne pouvait qu’en rendre la lecture beaucoup plus difficile.

« Voyons, cependant, se dit-il, si quelque assemblage de lettres semble former des mots, — j’entends de ces mots dont le nombre des consonnes par rapport aux voyelles permet la prononciation !… Et d’abord, au début, je vois le mot phy… plus loin, le mot gas… Tiens !… ujugi… Ne dirait-on pas le nom de cette ville africaine sur les bords du Tanganaika ? Que vient faire cette cité dans tout cela ?… Plus loin, voilà le mot ypo. Est-ce donc du grec ?