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LA JANGADA.


VII

en suivant une liane


Un dimanche, cependant, le 26 mai, les jeunes gens résolurent de prendre quelque distraction. Le temps était superbe, l’atmosphère s’imprégnait des fraîches brises venues de la Cordillère, qui adoucissaient la température. Tout invitait à faire une excursion dans la campagne.

Benito et Manoel offrirent donc à la jeune fille de les accompagner à travers les grands bois qui bordaient la rive droite de l’Amazone, à l’opposé de la fazenda.

C’était une façon de prendre congé des environs d’Iquitos, qui sont charmants. Les deux jeunes gens iraient en chasseurs, mais en chasseurs qui ne quitteraient pas leurs compagnes pour courir après le gibier, on pouvait là-dessus s’en rapporter à Manoel,