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l’invasion de la mer

C’était un peu avant que les détonations avaient été entendues du capitaine Hardigan. Mais sa petite troupe fut aperçue, et les pillards, voyant ces cavaliers venir au secours de la kafila, s’arrêtèrent.

À ce moment, d’une voix forte, le capitaine Hardigan avait crié :

une kafila dans le djerid.(Photographie de M. Brichard.)

« En avant !… »

Les carabines étaient en état. Du dos des spahis elles passèrent à leur main et à leur épaule, et tous fondirent comme une trombe sur les bandits.

Quant au convoi, il avait été laissé en arrière sous la garde des conducteurs, et on le rejoindrait après avoir dégagé la caravane.

Les pillards n’attendirent pas le choc. Ne se sentirent-ils pas la force ou plutôt le courage de tenir tête à ce peloton d’uniforme connu, qui s’avançait si audacieusement à leur rencontre ?