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L’ARCHIPEL EN FEU.

l’année 1826 se termina, sans qu’elle eût retrouvé assez de force pour reprendre part à la lutte.

Ce fut dans ces circonstances qu’au mois d’août 1827, elle revint dans les provinces du Magne. Elle voulait revoir sa maison de Vitylo. Un singulier hasard y ramenait son fils le même jour… On sait le résultat de la rencontre d’Andronika avec Nicolas Starkos, et comment ce fut une suprême malédiction qu’elle lui jeta du seuil de la maison paternelle.

Et maintenant, n’ayant plus rien qui la retînt au sol natal, Andronika allait continuer à combattre tant que la Grèce n’aurait pas recouvré son indépendance.

Les choses en étaient donc à ce point, le 10 mars 1827, au moment où la veuve de Starkos reprenait les routes du Magne pour rejoindre les Grecs du Péloponnèse, qui, pied à pied, disputaient leur territoire aux soldats d’Ibrahim.