au moins, il en aurait fini avec cette situation intolérable !
En vain se répétait-il que, si ce mariage se faisait, c’était avec l’assentiment d’Elizundo ! En vain se disait-il que celui qui disposait de la main d’Hadjine, c’était son père !
« Oui, mais c’est contre son gré !… Elle subit une pression qui la livre à cet homme !… Elle se sacrifie ! »
Pendant la journée du 28 octobre, Henry d’Albaret essaya de rencontrer Nicolas Starkos. Il le guetta à son débarquement, il le guetta à l’entrée du comptoir. Ce fut en vain. Et, dans deux jours, cet odieux mariage serait accompli — deux jours, pendant lesquels le jeune officier fit tout pour arriver jusqu’à la jeune fille ou pour se trouver en face de Nicolas Starkos !
Mais, le 29, vers six heures du soir, un fait inattendu se produisit, qui allait précipiter le dénouement de cette situation.
Dans l’après-midi, le bruit se répandit que le banquier venait d’être frappé d’une congestion au cerveau. Et, en effet, deux heures après, Elizundo était mort.