Page:Verne - L’Étoile du sud, Hetzel, 1884.djvu/85

Cette page a été validée par deux contributeurs.
81
LA GRANDE EXPÉRIENCE.

Matakit s’occupa de ne plus laisser le feu s’éteindre. (Page 77.)


volontiers et ne riait jamais ni de ses lazzi ni de ses attitudes. Bien que trop ignorante des laideurs morales pour soupçonner le triste envers de son ramage, elle ne voyait en lui qu’un passant vulgaire et non moins ennuyeux que la plupart des autres. Cela semblait évident aux yeux de Cyprien, et il eût cruellement souffert de voir en conversation réglée avec cet être méprisable celle qu’il plaçait si haut dans son respect et sa tendresse.

Et il en eût d’autant plus souffert que sa fierté l’aurait empêché d’en rien témoigner, trouvant trop humiliant de tenter un effort pour avilir aux yeux de miss Watkins même un si indigne rival. Quel droit en avait-il d’ailleurs ?