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UN STEEPLE-CHASE AFRICAIN.

Alors commença un steeple-chase… (Page 171.)


désert, et les girafes ne devaient pas être une monture beaucoup plus bizarre qu’un dromadaire. Leur allure avait même quelque analogie avec celle de ces « vaisseaux du désert. » Elle était horriblement dure, et affectée d’un véritable tangage, lequel eut d’abord pour effet de causer aux deux compagnons de route un léger mal de mer.

Mais, en deux ou trois heures, Cyprien et le Chinois se trouvèrent suffisamment acclimatés. Or, comme les girafes marchaient d’un bon pas et se montraient fort dociles, après quelques tentatives de révolte qui furent aussitôt réprimées, tout était pour le mieux.