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le tabou à tonga-tabou.

V

LE TABOU À TONGA-TABOU.

« Et alors, dit Yvernès, nous relâcherons aux principales îles de Tonga-Tabou ?

— Oui, mon excellent bon ! répond Calistus Munbar. Vous aurez le loisir de faire connaissance avec cet archipel, que vous avez le droit d’appeler archipel d’Hapaï, et même archipel des Amis, ainsi que l’a nommé le capitaine Cook, en reconnaissance du bon accueil qu’il y avait reçu.

— Et nous y serons sans doute mieux traités que nous ne l’avons été aux îles de Cook ?… demande Pinchinat.

— C’est probable.

— Est-ce que nous visiterons toutes les îles de ce groupe ?… interroge Frascolin.

— Non certes, attendu qu’on n’en compte pas moins de cent cinquante…

— Et après ?… s’informe Yvernès.

— Après, nous irons aux Fidji, puis aux Nouvelles-Hébrides, puis, dès que nous, aurons rapatrié les Malais, nous reviendrons à Madeleine-bay où se terminera notre campagne.

— Standard-Island doit-elle relâcher sur plusieurs points des Tonga ?… reprend Frascolin.

— À Vavao et à Tonga-Tabou seulement, répond le surintendant, et ce n’est point encore là que vous trouverez les vrais sauvages de vos rêves, mon cher Pinchinat !