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HIER ET DEMAIN.

— Eh bien, entrons vite !

— Entrons. »

Tous pénétrèrent à l’intérieur, sans défiance. Ils ne s’aperçurent même pas que le guide était resté en dehors, après avoir refermé sur eux la porte ménagée entre les pattes du gigantesque animal.

Au dedans régnait une demi-clarté, qui se glissait par les ouvertures de la face, le long des escaliers intérieurs. Après quelques instants, on put voir Raton se promenant entre les lèvres du sphinx, dame Ratonne voletant sur le bout du nez où elle se livrait aux plus coquets ébats, dom Rata au sommet du crâne, faisant une roue à éclipser les rayons du soleil.

Le jeune Ratin et la jeune Ratine étaient placés dans le pavillon de l’oreille droite, où ils se chuchotaient les plus douces choses.

Dans l’œil droit se tenait Ratane, dont on ne pouvait apercevoir le modeste plumage ; dans l’œil gauche, le cousin Raté, dissimulant de son mieux sa queue lamentable.

De ces divers points de la face, la famille Raton se trouvait heureusement postée pour contempler le splendide panorama qui se déroulait jusqu’aux extrêmes limites de l’horizon.

Le temps était superbe, pas un seul nuage au ciel, pas une vapeur à la surface du sol.