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LA DESTINÉE DE JEAN MORÉNAS.[1]
I
Ce jour-là, — vers la fin du mois de septembre, il y a de cela déjà bien longtemps — un riche équipage s’arrêta devant l’hôtel du Vice-Amiral commandant la place de Toulon. Un homme de quarante ans environ, solidement charpenté, mais d’allures assez vulgaires, en descendit, et fit passer au Vice-Amiral, outre sa carte, des lettres d’introduction signées de noms tels que l’audience qu’il sollicitait lui fut immédiatement accordée.
« C’est à M. Bernardon, l’armateur bien
- ↑ Cette nouvelle inédite date de la jeunesse de l’auteur des Voyages extraordinaires, mais elle a été revue dans la suite et considérablement modifiée.