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HIER ET DEMAIN.

éteinte. J’entends seize voix différentes et je devrais n’en entendre qu’une.

Mon avis est qu’il se montrait trop difficile, car nous avions l’habitude de chanter ensemble avec grande justesse, ce qui nous avait toujours valu force compliments.

Maître Effarane secouait la tête, lançait à droite et à gauche des regards de mécontentement. Il me semblait que ses oreilles, douées d’une certaine mobilité, se tendaient comme celles des chiens, des chats et autres quadrupèdes.

« Reprenons ! s’écria-t-il. L’un après l’autre maintenant. Chacun de vous doit avoir une note personnelle, une note physiologique, pour ainsi dire, et la seule qu’il devrait jamais donner dans un ensemble.

Une seule note — physiologique ! Qu’est-ce que ce mot signifiait ? Eh bien, j’aurais voulu savoir quelle était la sienne, à cet original, et aussi celle de M. le Curé, qui en possédait une jolie collection, pourtant, et toutes plus fausses les unes que les autres !

On commença, non sans de vives appréhensions — le terrible homme n’allait-il pas nous malmener ? — et non sans quelque curiosité de savoir quelle était notre note personnelle, celle que nous aurions à cultiver dans notre gosier comme une plante dans son pot de fleur.

Ce fut Hoct qui débuta, et, après qu’il eut essayé les diverses notes de la gamme,