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c’est-à-dire sa longitude sur l’écliptique, autrement dit encore le point où l’astre chevelu coupait l’orbite terrestre.

Ces deux premiers éléments obtenus, la position du plan de l’orbite cométaire dans l’espace était fixée.

3o La direction du grand axe de l’orbite. Elle fut obtenue en calculant quelle était la longitude du périhélie de la comète, et Palmyrin Rosette eut ainsi la situation de la courbe parabolique dans le plan déjà déterminé.

4o La distance périhélie de la comète, c’est-à-dire la distance qui la séparerait du soleil quand elle passerait au point le plus rapproché, — calcul qui, en fin de compte, donna exactement la forme de l’orbite parabolique, puisqu’elle avait nécessairement le soleil à son foyer.

5o Enfin, le sens du mouvement de la comète. Ce mouvement était rétrograde par rapport à celui des planètes, c’est-à-dire qu’elle se mouvait d’orient[1] en occident.

Ces cinq éléments étant connus, Palmyrin Rosette calcula la date à laquelle la comète passerait à son périhélie. Puis, à son extrême joie, ayant constaté que c’était une comète inconnue, il lui donna le nom de


  1. Sur 252 comètes, on en compte 123 ayant un mouvement direct et 129 ayant un mouvement rétrograde.