de son orbite lui étaient encore nécessaires. Cela fait, puisqu’il connaissait la masse de Gallia, obtenue par mesure directe, c’est-à-dire au moyen du peson, il serait à même de peser Nérina du fond de son réduit obscur.
Seulement, il n’avait pas ce réduit obscur, auquel il prétendait bien donner le nom de « cabinet », puisque, en bonne vérité, il ne pouvait l’appeler un observatoire. Aussi, dès les premiers jours de février, en parla-t-il au capitaine Servadac.
« Il vous faut un cabinet, cher professeur ? répondit celui-ci.
— Oui, capitaine, mais il me faut un cabinet où je puisse travailler sans craindre les importuns.
— Nous allons vous trouver cela, répondit Hector Servadac. Seulement, si ce cabinet n’est pas aussi confortable que je le voudrais, il sera certainement isolé et tranquille.
— Je n’en demande pas davantage.
— C’est entendu. »
Puis, le capitaine, voyant Palmyrin Rosette d’humeur assez passable, se hasarda à lui faire une question relative à ses calculs antérieurs, — question à laquelle il attachait justement une réelle importance.
« Cher professeur, dit-il au moment où Palmyrin Rosette se retirait, j’aurais quelque chose à vous demander.
— Demandez.