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CHAPITRE X


DANS LEQUEL IL SERA NETTEMENT ÉTABLI QU’IL VAUT MIEUX TRAFIQUER SUR LA TERRE QUE SUR GALLIA.


« Mordioux ! je crois que nous l’avons échappé belle ! » s’écria le capitaine Servadac, lorsque le désappointement du professeur, lui eut démontré que tout péril s’était évanoui.

Puis, s’adressant à ses compagnons, non moins satisfaits que lui-même :

« Qu’est-ce que nous aurons fait, en somme ? Un simple voyage dans le monde solaire, un voyage de deux ans ! Mais on en fait sur terre qui durent davantage ! Donc, jusqu’ici, nous n’avons pas à nous plaindre, et,