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« Messieurs, dit alors le professeur, voici la longueur exacte du mètre terrestre. »

L’opération venait d’être faite avec une extrême précision. Ce mètre, au moyen d’un compas, fut divisé en dix parties égales, ce qui donna des décimètres. Une tringle ayant été coupée à cette longueur, on la remit au mécanicien de la Dobryna.

Celui-ci, homme très-adroit, s’étant procuré un bloc de cette matière inconnue dont se composait le massif volcanique, n’eut plus qu’à le tailler, en donnant un décimètre carré à chacune de ses six faces, pour obtenir un cube parfait.

C’est ce qu’avait demandé Palmyrin Rosette.

Le mètre était obtenu. Restait donc à obtenir exactement un poids d’un kilogramme.

Cela était encore plus facile.

En effet, les pièces françaises ont non-seulement un calibre rigoureusement déterminé, mais un poids rigoureusement calculé.

Et, pour ne parler que de la pièce de cinq francs, elle pèse exactement vingt-cinq grammes, soit le poids de cinq pièces d’un franc, qui pèsent chacune cinq grammes[1].

  1. Poids des diverses monnaies françaises :
    Or : 100f pèsent 32g,25 ; 50f pèsent 16g,12 ; 20f pèsent 6g,45 ; 10f pèsent 3f,22 ; 5f pèsent 1g,61.
    Argent : 5f pèsent 25g ; 2f pèsent 10g ; 1f pèse 5g ; 0f, 50 pèsent 2g, 5.
    Cuivre : 0f,10 pèsent 10g ; 0f,05 pèsent 5g ; 0f,02 pèsent 2g, 0f,01 pèse 1g.